
Lors du lancement du premier concours littéraire des collégiens des
Alpes-Maritimes par le Conseil général, le 24 février 2005, les écrivains
du jury affirmaient espérer retrouver l'innocence et la foi qui étaient les
leurs à l'époque où leurs écrits - maladroits - finissaient au fond des
tiroirs. Dès lors, ce qu'ils attendaient de la découverte des textes qui leur
seraient soumis ne devait pas être le génie, mais plutôt la sincérité.
Quatre mois plus tard, lors de la remise officielle des récompenses,
le pari était gagné !
Ce concours d'écriture de nouvelles, lancé à l'instigation de Raoul
Mille et présidé par Didier van Cauwelaert, eut un franc succès. Il se
démarqua par l'indéniable qualité des productions remises par plus
d'une centaine d'élèves issus d'une quinzaine d'établissements.
S'approprier les ressources patrimoniales d'un département n'est
pas chose facile et les collégiens ont su, au travers d'écrits narratifs et
de fiction, sortir des sentiers déjà tracés et offrir aux membres du jury
leur vision de l'écriture et de la narration, en les tenant en haleine, ce qui
demeure l'apanage des plumes averties.
Pour cette troisième édition, vingt collèges et près de deux cents
élèves ont participé à la compétition. Mais un concours demeure un
concours... et seuls les meilleurs d'entre les meilleurs furent récompensés
pour leur talent d'exception.
«Alpes-Maritimes, terre d'accueil», la thématique retenue prenait
alors une tout autre dimension pour ces jeunes nouvellistes, à qui la
promesse fut faite d'éditer et de publier leurs récits.
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