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El cuerpo como un campo de batalla, una voz iluminadora que no pide perdón. «Todos los poemas me salen amarillos», escribe Marta Sanz en uno de los versos de este libro. Y es que el amarillo es, aquí, un color último, definitivo, de una acidez que se identifica con un nervioso sentido del humor. Funciona al mismo tiempo como origen y como frontera de todas las cosas que suceden en esta vida: el filo preciso entre la claridad y la tiniebla. Porque estos poemas nacen del fulgor de un destello, y con amarillenta calidez se dirigen a un futuro que languidece; pero no tienen miedo, porque han comprendido que toda luz que brilla es siempre devorada, que todo lo que ilumina es a su vez consumido.Los versos se extienden como un delicado manto sobre el paisaje de lo cotidiano, cruzan las carreteras de una geografía íntima atravesada por la enfermedad, el deseo, la memoria, el final. El cuerpo se convierte en una elegía del paso del tiempo, un encefalograma en el que se registra cada marca, cada afrenta.áAmarillaáes, por encima de todo, una política de lo íntimo y una intimidad al descubierto, lanzada al mundo.