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Ayad Al-Ani beschreibt die Entstehung des westlichen Bildes über die Araber zu einer Zeit, als diese Teil der hellenistisch-römischen Welt waren, beginnend mit den Eroberungen Alexanders des Großen bis zum Sieg der Araber über Rom 636. Al-Ani zeichnet nach, wie stark und mannigfaltig die Araber in der hellenistisch-römischen Welt vertreten waren und wie sie gleichermaßen konsequent in der westlichen Darstellung als Außenseiter ihrer eigenen Geschichte dekonstruiert wurden. Dies ist bemerkenswert, weil gerade die hohe Anzahl arabischer Senatoren, arabischer und halbarabischer Cäsaren (Elagabal, Alexander Severus, Caracalla, Philippus Arabs) durchaus einen beachtlichen Einfluss auf die römische Lebensart, Religion und Politik hatten. Diese westliche Negativschablone wurde auch nicht dadurch gemildert, dass eine große Zahl der Araber der römischen Provinzen ab dem vierten Jahrhundert Christen waren. Im Gegenteil: Durch den späteren Verlust des christlichen Kernlandes im Zuge der arabischen Eroberung des römischen Ostens, dem Oriens, entstand ein Trauma, welches Eingang in den aktuellen "Kampf der Kulturen" findet.