Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Ce chapitre intégral est extrait de l'édition 2015 de " L'état du monde " : Nouvelles guerres, publiée sous la direction de Bertrand Badie et Dominique Vidal. L'ouverture du Mur de Berlin puis, deux ans plus tard, la disparition de l'Union soviétique mirent un terme à cette gestion bipolaire de la planète. Au point que certains crurent à l'avènement d'une architecture unipolaire du monde autour de la superpuissance victorieuse, promise au statut d'Empire américain. C'était l'époque où un Francis Fukuyama pronostiquait la " fin de l'Histoire ". Cette vision s'est révélée trompeuse. De crise en crise, la mondialisation a progressivement montré ses limites : la liberté quasi-totale donnée aux marchés a conduit à des secousses en série, de la crise asiatique (1998) à celle des subprimes (2008). Et, après le 11 Septembre, l'Empire s'est embourbé en Irak et en Afghanistan. Non seulement son déploiement de forces ne lui a pas permis de sortir de l'impasse, mais il a plongé ces deux pays dans un chaos durable et renforcé le rôle de l'Iran, tout en entachant profondément l'image de l'Amérique dans le monde. C'est dire que nous sommes entrés dans une phase historique nouvelle, dont, outre les menaces qui pèsent sur l'avenir même de la vie sur Terre, trois facteurs majeurs se conjuguent pour ébranler l'hégémonie occidentale : la crise du capitalisme financier, devenue systémique ; la poussée des pays émergents, à commencer par les " BRICS " dont le PIB cumulé dépasserait dès 2020 celui du G7 ; et l'irruption des sociétés capables de secouer les dictatures, voire de les renverser.