Confrontant les fictions de Chateaubriand aux textes qui
ont nourri son imaginaire, ce livre inscrit ses premières
oeuvres dans l'histoire de la représentation de la passion et
illustre le retour, au début du XIXe siècle, à une conception
pessimiste de l'amour teintée d'augustinisme. La passion
y est vécue comme une tentation surmontable, mais au
terme de combats intérieurs que dramatisent séduction
du sacrilège et crainte de la damnation. Loin de toute visée
édifiante, Chateaubriand transmet à ses successeurs cette
expérience spirituelle du Mal dont Baudelaire et Barbey
d'Aurevilly tireront les noires harmoniques.
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