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"...als Kind schon dieser Hang zu Neologismen sage ich ..." Dieses Bekenntnis der Dichterin Friederike Mayröcker mag auch für manch andere Autoren unserer Gegenwart gelten, die in ihrem Ringen um die Sprache sich unweigerlich zu - mehr oder weniger gelungenen - Neologismen, genialen oder banalen Neuformungen, verführen ließen. Im Zusammenhang mit Johann Nestroy hat Karl Kraus das Wort "sprachverbuhlt" gebraucht. Dieser übertriebene Neologismus charakterisiert selbst die ungebändigte Lust des Dichters an der Verfremdung der Sprache im Dienst der Komik und oft auch der Ironie. Daß die Fülle der Neologismen und der rhetorischen Figuren so manche Banalitäten nicht ausschließt, ist verständlich, wird aber durch geniale Einfälle reichlich aufgewogen. So findet sich übrigens der moderne Beobachter (Leser oder Zuhörer) in einer gar nicht so fremden Umwelt, wenn er etwa die kaufmännische Werbetechnik in den Medien unserer Tage zum Vergleich heranzieht.