Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Ficin et la Modernité (L’Harmattan, 2023) s’est instauré comme anamnèse dialogique d’une modernité qui se dépasse en se retraçant et ressourçant au gré de la résurgence de ses prémices renaissantes. Ficin inaugure une révolution des savoirs : depuis une conduite morale, émerge une différence ontohénologique faisant s’articuler physique et mathématique jusqu’en métaphysique et théologie, à savoir de l’étant unant jusqu’en l’être un si unique, seul à révéler Dieu en son incessant advenir et s’en dénommer tel. Son sens : s’élancer avec la Terre (selon un oxymore géokinétisme) en un Ciel divinement héliocréé et héliocentré, mais selon une réforme du calendrier alors amorcée et, via Copernic, parachevée au XVIe siècle. Son vecteur : une prisca theologia sise sur Zoroastre et source d’une philosophie pieuse et pérenne selon laquelle Dieu préside d’autant à la forge et à la résurgence d’un sens de soi irréductible à l’ego que l’humain s’en éveille tel à lui-même et à ce qu’il peut savoir du monde. Le transcendantalisme kantien s’y destitue de sa transcendance jusqu’en la critique de la raison pure si cartésienne. Le néoplatonisme se sociohistoricise et christianise. S’y cerne la fantaisie faisant se figurer en toute chimère, dont le centaure, mais aussi le système tycho-brahéen et cartésien. De Ficin au XXIe siècle, l’interface syncrétique pagano-chrétienne se fait métissage : de son constat, via son refoulement, à sa résurgence.