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Charles Larmore est professeur de philosophie politique et morale à l'Université de Chicago. Les pratiques du moi (2004) est son dernier ouvrage paru en français. Alain Renaut est professeur de philosophie morale et politique à la Sorbonne (Paris IV). Il a récemment fait paraître La libération des enfants (2002) et, chez Grasset, Sartre, le dernier philosophe. Il est également coauteur, avec Luc Ferry, de nombreux ouvrages - dont La pensée 68. Il publiera aussi, à l'automne 2004, chez Odile Jacob, une monumentale Histoire de la philosophie à l'usage des lycéens.
Bien loin d'être le produit de réflexions qui se seraient déployées conjointement mais uniquement côte à côte, cet ouvrage nous donne l'occasion de mesurer l'intérêt que peut revêtir un véritable dialogue philosophique, mené par deux philosophes, bien décidés à suivre jusqu'à son terme le fil de leurs divergences sur la question contemporaine des fondements de l'éthique. Ce dialogue se trouve ici ressaisi dans toutes les formes qui furent les siennes : discussion publique, échange de lettres et reprises critiques ultimes, et nous permet ainsi de faire le point sur la question de savoir ce qui peut conduire à dire d'un jugement moral qu'il est valide, voire qu'il est tout simplement vrai. En vérité, l'enjeu d'une fondation de l'éthique est double : il permet bien sûr de chercher à établir la « vérité » d'un jugement d'ordre moral ou la validité d'un principe d'action ; il a aussi pour fonction de circonscrire la discussion que nourrissent nos différences et nos différends. Sur quel fondement établir l'éthique ? Devons-nous, pouvons-nous, prétendre « fonder » l'éthique ? Charles Larmore et Alain Renaut ont en commun de récuser l'irrationalisme éthique. Tous deux considèrent en effet que les individus peuvent avoir accès à quelque chose qui s'apparente à une « connaissance morale » et que l'éthique peut elle-même faire l'objet d'une théorisation. Autre point d'accord entre eux : ils affichent une attitude fermement critique à l'égard de la tentative naturaliste en éthique qui, parce qu'elle juge que la connaissance ne consiste jamais qu'en une explication de faits physiques, dénie toute objectivité aux raisonnements moraux. Ces points d'accord ne suffisent pas, cependant, à établir entre Charles Larmore et Alain Renaut une ultime convergence de vues. Si les horizons philosophiques dans lesquels ils s'inscrivent les conduisent à défendre, selon des logiques différentes, le principe de l'autonomie de l'éthique et à adopter une attitude critique à l'égard du relativisme ou scepticisme, il ne suit pas de là qu'ils conçoivent identiquement la question de l'objectivité des valeurs et des normes.