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Magisterarbeit aus dem Jahr 1993 im Fachbereich Germanistik - Neuere Deutsche Literatur, Note: 2,00, Freie Universität Berlin (Fachbereich Germanistik), Sprache: Deutsch, Abstract: Ausgelöst durch Adornos Reflexionen gab es nach 1945 eine heftige Debatte darüber, ob und wie Literatur überhaupt noch in der Lage sei, den Holocaust adäquat darzustellen. Die Satire, die bis dahin als stärkste literarische Waffe gegen den Faschismus und seine Folgen galt, da sie die "Lächerlichkeit des Bösen" bloßstellte, schien nach Ausschwitz dem Thema völlig unangemessen zu sein. In diese empfindliche Zone brach 1971 Edgar Hilsenrath fulminant mit seiner bitterbösen Satire "Der Nazi & der Frisör" ein. Ein Schelmenroman, in dem der Antiheld nicht nur als Nazi sondern später auch als Haganah Kämpfer Karriere machen kann. Wo immer es ein Tabu zu brechen gab, Hilsenrath hat es mit seinem Roman in einem Rundherumschlag getan. Eine Gratwanderung, die der Autor mit Bravour gemeistert hat. Er deckt menschliche Schwächen auf, entlarvt banalste und daher um so gefährlichere Gedankengänge und bleibt dabei stets seinem Motto der "erfundenen Wahrheit" treu. Ein Buch, das dem Leser unglaublich viel über das NS-Regime, den Holocaust, die Nachkriegsjahre und vor allem die menschliche Psyche vermitteln kann. Ein gelunger Tabubruch, der in dieser Arbeit gerechtfertigt werden soll.