
Avril 1944, un convoi de déportés quitte la gare de Compiègne. En dehors des Allemands et de l'État français, personne à bord ne connaît encore sa destination. Sauf un prisonnier, Robert Danglars. Instituteur et pacifiste convaincu, résistant trotskiste, son groupe est trahi en 1943, et il se retrouve en prison. En 1944, le directeur de la prison de Fresnes lui présente un inconnu, membre d'un réseau de résistance violemment hostile aux communistes, qui lui propose un marché : la France va être libérée par les alliés, tout doit être fait pour éliminer les « rouges du PCF » susceptibles de jouer un rôle important à la Libération. Contre la liberté de sa mère et de sa soeur et en échange de sa propre vie, il devra liquider Marcel Paul. Problème, le dirigeant syndical a été déporté à Buchenwald. Danglars va donc devoir y partir à son tour pour accomplir sa mission. Au cours du voyage, il connaîtra l'horreur, la bassesse, mais aussi la solidarité et la fraternité. Une réalité des camps de la mort où la vie humaine n'a aucun prix, qui rendra sa mission impossible...
Préfacé par Didier Daeninckx, salué dans son Dictionnaire amoureux du polar par Pierre Lemaitre, Dernier convoi pour Buchenwald allie « une documentation sans faille à un scénario tout droit issu du meilleur roman noir » dans un récit qui bat en brèche les images de la Résistance forgées à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Un roman au coeur de l'Histoire.
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