Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Hat Europa Südamerika verschlungen – oder war es doch umgekehrt?
In einem als Chronik getarnten Beschwerdebrief, den Felipe Guaman Poma de Ayala um 1600 an den spanischen König schickt, zeichnet der indigene Gelehrte ein drastisches Bild: Den Berg Potosí im heutigen Bolivien, aus dem die Spanier unersättlich edle Erze abbauen, versieht er mit Darm und Anus – und er entleert sich mitten auf dem Hauptplatz von Sevilla. Vierhundert Jahre später versucht man bei den Dreharbeiten des oscarprämierten Spielfilms The Mission alles richtig zu machen. Und trotzdem rufen die indigenen Darsteller eines Tages den Streik aus: Sie begehren dasselbe Essen wie die Darsteller der Europäer. Anhand dieser und zahlreicher anderer Geschichten zeigt Karin Harrasser, dass sich die Begegnungen zwischen Eroberern und Eroberten immer bis auf die Körper ausgewirkt haben, in leibhaftigen Bildern darstellbar sind – und bis heute als ein Stoffwechsel fortwirken. Des Teufels Leibspeise entwirft einen Kulturbegriff, der sich gegen die Reinheitsfantasien rechter Fanatiker stellt – genauso wie gegen die Vorstellung, dass kulturelle Appropriation eine Einbahnstraße ist. Und der stattdessen zeigt: Kultur ist ein Prozess des Verschlingens und Verschlungen-Werdens, der von Aneignungen und Gegenaneignungen lebt, der gewaltvoll sein kann, aber auch gewitzt gekontert worden ist.