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In der zeitgenossischen Theologie zeichnet sich eine Verlagerung der Fragestellung vom Wort oder der Vokabel "Gott" zum Namen Gottes ab. Gunter Bader fokussiert diese Linien unter dem Gesichtspunkt der Emergenz des Namens. Der Name Gottes, obgleich abwesend, ist gleichwohl nicht nicht anwesend. Das ist ein klassischer Vorgang von Emergenz. Emergenz kommt einem Geschehen zu, das nicht bloss geschieht, sondern nicht nicht geschieht. Im ersten Kapitel widmet sich der Autor Storungen des Namensgedachtnisses. Er untersucht Texte der theologischen Tradition, die explizit von den oder dem gottlichen Namen handeln: Thomas von Aquin, Dionysius Areopagita, Platon. Im zweiten Kapitel geht er vom Sprachverlust aus. Zwei Paradigmen werden aufgerufen: Kurt Goldsteins und Ernst Cassirers Lehren von der einfachen und Roman Jakobsons Lehre von der zweifachen Aphasie. Aphasielehren handeln von den Grenzen der Sprache. In ihnen meldet sich der gottliche Name wieder. Wie verhalten sich dann Name und Sprache? Der Autor erkennt zwei Richtungen: einerseits die kabbalanahen Theorien Walter Benjamins und Gershom Scholems, die die Interdependenz von Name und Sprache so aufnehmen, dass ausbalancierte Labilitat das Resultat ist; andererseits die Theorien von Emmanuel Levinas und Jacques Derrida, die die Nahe von Name und Sprache nur als je grossere Entfernung zu denken vermogen.