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S’il ne s’en était chargé lui-même, la vie d’Hervé Bazin pétrie de contradictions, fertile en péripéties pourrait inspirer plus d’un romancier. Cependant Pierre Moustiers n’a pas voulu se pencher sur elle a priori. Il a préféré raconter la vie de l’œuvre en critique attentif aux vérités ambiguës, mais soucieux de donner à son étude le rythme d’un roman : naissance, croissance et psychanalyse d’un créateur et de sa créature. On peut tout reprocher à l’écrivain Hervé Bazin sauf l’inertie. Son œuvre est la moins statique qui soit : « Le seul point que je m’accorde — écrit-il — c’est de n’avoir pas voulu jeter l’ancre dans les minces satisfactions d’un succès tout relatif, de rester en mouvement. » Sans céder à la routine, il s’intéresse à la famille depuis un quart de siècle, la famille intégrée dans une société en mutation ; il fait, à ce propos, l’analyse clinique de la classe moyenne, et de la vie privée au vingtième siècle. Pierre Moustiers, qui tient Hervé Bazin pour le contraire d’un écrivain arrivé et ne le croit pas non plus très autobiographe, s’est attaqué à la légende, à la mythologie du scandale qui, depuis Vipère au poing, n’a jamais cessé d’hypnotiser l’opinion, faussant aussi la réputation des livres suivants et ne laissant pas d’influencer l’auteur lui-même. Pour arriver à ses fins, il s’est fait un devoir de citer abondamment les critiques qui, de l’enthousiasme à la réprobation agressive, se sont divisés au moment d’apprécier une œuvre qu’il est difficile, sinon impossible, de juger sans passion.