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Le Sahel est-il un piège à peuples ? La sécheresse de 1969-1974 en a révélé les risques pour ceux qui ignoraient que la vie collective y a toujours été suspendue dramatiquement à l’irrégularité des pluies. Jean Gallais étudie ici une région apparemment privilégiée, la plaine saisonnièrement inondée du Delta intérieur du Niger, dont il suit l’évolution depuis 1956. Plusieurs peuples y furent attirés et s’y imbriquèrent tout en conservant leurs techniques et leurs cultures propres. Le maintien d’une ethnicité aussi vigoureuse n’est compréhensible qu’en reconstituant pour chaque groupe la perception particulière de l’espace et du temps. Ainsi « l’espace-temps » du pêcheur bozo se glissant dans le labyrinthe des eaux n’a rien de commun avec celui de son voisin Peul, pasteur sédentaire. Mais tous sont confrontés à une certaine dégradation du milieu. Les tensions traditionnelles s’aggravent, la concurrence entre les divers pouvoirs s’accroît. L’auteur analyse les multiples opérations de développement régional et constate leur faible impact et leur détournement par la classe urbaine. Il pose une question essentielle, rarement abordée parce que “scandaleuse” : y a-t-il réellement une société dans le Delta qui identifie son projet, ses objectifs au développement régional ?