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Die Zeit nach dem Ersten Weltkrieg war in Deutschland von der Gewaltsamkeit der politischen Kultur gepragt. Eine blutige Spur zieht sich durch die Geschichte der Weimarer Republik, vom Spartakus-Aufstand 1919 bis zum Altonaer Blutsonntag im Jahre 1932. Die evangelischen Christen reagierten auf den Terror nicht mit liturgischen Friedensfeiern und Lichterketten. Vielmehr flogen die Herzen vieler Kirchentreuen der brutalen NS-Bewegung zu. Sahen die Protestanten die Gewalt nicht, nahmen sie sie achselzuckend in Kauf oder befurworteten sie sie? Danach fragt die Untersuchung. Sie will einen Blick auf die Mentalitat der evangelischen Zeitgenossen werfen. Welche Feindbilder hatten sie verinnerlicht, wie nahmen die Kirchentreuen Leid, Tod und Krankheit wahr und wie verarbeiteten sie den Weltkrieg, ohne den die Brutalisierung der Nachkriegsgesellschaft nicht denkbar ist. Die Konzentration auf Wurttemberg lasst dabei ein reprasentatives Bild fur die evangelische Kirche in Deutschland entstehen.