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Le genre littéraire du « Chant de la vigne » d'Isaïe (ou Ésaïe) 5, 1-7 a beaucoup préoccupé les exégètes. Il semble qu'un accord soit fait pour y voir une « parabole juridique » : on a en effet une sorte de récit racontant la déception du bien-aimé, dont la plantation se solde par un échec et qui décide de détruire sa vigne ; le dernier verset explique le sens de cette parabole, la vigne étant la maison d'Israël, qui ne produit que de l'injustice.
Une première étude fait le point sur l'exégèse contemporaine de ce texte « énigmatique et complexe », en s'interrogeant notamment sur l'identité des personnages et en examinant attentivement tous les détails d'un point de vue linguistique et syntactique. La tradition exégétique juive est examinée, particulièrement dans les réécritures du targum (paraphrase araméenne), dans le corpus du Midrash et dans les commentaires de Rashi, Joseph Qara, Juda Halévi, David Qimhi, Abraham Ibn ‘Ezra, et du Bahir. L'exégèse patristique est dominée par Irénée de Lyon, Origène, Didyme, le pseudo-Basile de Césarée et Jean Chrystostome, chez les Grecs, par Ambroise, Jérôme, Zénon de Vérone chez les Latins ; les Pères font le lien avec la parabole des vignerons meurtriers (Mc 12, 12 et parallèles) et mettent en valeur le procès des versets 3-4. Au moyen âge, l'approche est à la fois littérale et spirituelle (allégorique et tropologique) chez Hervé du Bourg-Dieu, Albert le Grand, Thomas d'Aquin ou Pierre de Jean Olieu ; l'influence de Jéôme est déterminante. Les auteurs insistent sur le procès. Pour le XVIe siècle est présenté le commentaire d'Adam Sasbout (1516-1553), qui enseigne à Louvain ; pour lui, il est nécessaire de se référer au texte hébreu.
Ce volume est issu de la vingt-quatrième des « Journées bibliques » organisées par le Laboratoire d'Études des Monothéismes/Centre d'études patristiques, UMR 8584 (CNRS-EPHE Sciences religieuses-PSL-Sorbonne Université) et l'UR 4378, Faculté de théologie protestante (Université de Strasbourg).