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Im Sommer 1925 begegnete Karl Barth der Münchner Krankenschwester Charlotte von Kirschbaum, die für mehr als 40 Jahre die engste Begleiterin seines Lebens und seines Werkes werden sollte. Emphatisch sagte Barth 1950 von ihr: «Ich weiß, was es heißt, eine Hilfe zu haben.» Der Briefwechsel 1925-1935 dokumentiert in 232 Briefen den Beginn und das erste Jahrzehnt dieser einzigartigen Beziehung - die Geschichte einer großen unerfüllt-erfüllten Liebe. Sie geben unmittelbaren Aufschluß über die Arbeit Barths in allen Facetten seines akademischen und kirchlichen Engagements und über die Rolle, die Charlotte von Kirschbaum, die «Unentbehrliche», für Barths theologische Existenz spielte. Ebenso bedeutsam ist das Licht, das auf Barths politisches Urteil und auf seine Haltung zur Krise der Weimarer Republik und zum aufkommenden Nationalsozialismus fällt. Besonders erhellend ist der Austausch der beiden über die Entscheidungen im Kirchenkampf. Barths Mitteilungen z. B. von der Reichsbekenntnissynode in Barmen 1934 sind Zeugnisse ersten Ranges. Ebenso beeindrucken aber die nüchternen Urteile Charlotte von Kirschbaums etwa über die Chancen einer Fortsetzung der Arbeit Barths in Deutschland nach seiner Entlassung durch den nationalsozialistischen Staat Ende 1934. 1953 schrieb Barth an Georg Merz über «die entscheidende Mitwirkung» Charlotte von Kirschbaums an seiner Arbeit: «Du ahnst nicht, was sie - Ministerium des Innern und des Äußern in einer Person - Alles wirkt, unübertrefflich, unersetzlich. Wenn die spätere Literatur sich nur nicht zu dumm anstellen, sondern das ruhig sachlich und umsichtig ans Licht bringen wird!» Mit diesen ausführlich kommentierten Briefen wird dazu ein authentischer Beitrag geleistet.