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En 2009, les grandes grèves qui ont secoué la Guadeloupe et la Martinique ont surpris journalistes comme politiques en métropole, révélant ainsi la méconnaissance de ces îles. Tenues à l'écart de l'histoire coloniale, ces anciennes colonies sucrières ont pourtant eu un destin très singulier dans l'empire français. En 1848, avec l'abolition de l'esclavage, les Antillais sont déclarés citoyens français, mais l'acquisition de la liberté ne change en rien leur quotidien. À partir du retour de la République en 1870, c'est la revendication de l'égalité qui scande l'histoire des Antilles françaises. Elle est portée par une bourgeoisie de couleur qui souhaite se conformer au modèle de civilisation incarné par la mère patrie. Cette quète paraît aboutir en 1946, quand la Guadeloupe et la Martinique deviennent des départements français. Pourtant, la véritable égalité, notamment sociale et économique, est sans cesse différée. Les solutions proposées, souvent perçues comme discriminantes, renforcent le sentiment des Antillais d'ètre des laissés-pour-compte de la République. En se fondant sur un travail d'archives considérable et sur la connaissance intime qu'il a de ces îles, Jacques Dumont montre comment les revendications politiques se sont peu à peu déplacées sur le terrain de l'identité culturelle, creusant encore le malentendu entre les Antilles et la métropole. En retraçant la montée des désillusions, tout au long du XXe siècle, en Guadeloupe et en Martinique, il comble une lacune majeure de notre histoire.Jacques Dumont, professeur des universités, enseigne l'histoire à l'Université des Antilles et de la Guyane (Pointe-à-Pitre).