Description

D'une longue immersion (plus de quinze ans de critique théâtrale) dans les ouvrages d'autrui : répertoire, oeuvres nouvelles, mises en scène, et de mes propres travaux dramatiques, j'ai rapporté quelques réflexions. Non pas tant sur le pourquoi du théâtre : miroir de la société, célébration, cérémonie expiatoire et curative... Je me suis limité à une question élémentaire qu'il m'apparaît qu'on ne se pose pas souvent : y a-t-il un seul chemin ou plusieurs voies contradictoires pour accéder au plaisir théâtral ? Cette question en appelait d'autres : le théâtre peut-il être réaliste ? Aristote et Brecht peuvent-ils coexister ? Quelle est la fonction du metteur en scène de théâtre ? Etc. Autrement dit, j'ai tenté - trop brièvement sans doute - de débrouiller un peu l'écheveau des comment du théâtre, dont l'emmêlement n'est pas sans incidence sur ce que, de manière sporadique, on désigne comme la crise du spectacle vivant.

« Au théâtre, l'idole Brecht adorée pendant trente ans est tombée de son piédestal. [...] Le terrain est prêt pour un renouveau. Et Michel Mourlet parvient à le faire croire. C'est par là que ses réflexions sont les plus précieuses. Il est un professeur d'espérance. »
Éric Deschodt

(Le Spectacle du Monde, 1989)

« Cet anti-brechtisme est un combat des plus actuel, une expression de cette Guerre des idées - pour reprendre le titre d'un livre de Mourlet - où se jouent les orientations les plus décisives de notre culture. »
Alain Santacreu

(Contre-littérature, 2001)