
Je prie instamment ceux qui liront ce livre d'abandonner, au moins le temps de leur lecture, tout préjugé trop rigide et d'en aborder les pages partiales avec les yeux de l'impartialité. Un défi !
En vérité, - et je tiens à le dire - par-delà les véhémences de cette critique, ses intransigeances, ses amertumes, ses doutes aussi, par-delà le volcanisme de la parole, par-delà les crispations et les impatiences, je souhaite à ces hommes et ces femmes que je n'ai guère ménagés de rencontrer un jour, quelque part, l'ange de miséricorde qui leur ouvrirait toutes grandes les portes d'une réalité plus haute aux lumières de laquelle ils sont conviés. À ceux-là, le choc était nécessaire qui passe par les mots avant que de s'accrocher aux actes. Or ces mots et ces actes ne sont pas ceux qu'utilisent les trop dociles défenseurs d'une religiosité qui a perdu son goût, qui a perdu son sel. Il fallait donc parler autrement. Sans épanchements. Sans détours. Sans l'insipide humilité dont aiment à se parer les dévots de toute obédience. Et dire ce qu'il y avait à dire.
C'est ici le dernier combat.
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