Petit éloge du feu de cheminée
« Si le feu sert, selon les croyances les plus répandues, à se chauffer, c'est avant tout un décor mouvant, toujours surprenant, qui hypnotise. Un spectacle - et c'est peut-être là l'essentiel - qui rassure et réconforte, aussi paradoxal que cela puisse paraître étant donné sa nature destructrice. »
Pour Emmanuelle Favier, littérature et feu sont intimement liés ; parce que cet élément consume et éclaire, ravage et inspire, il est indissociable de la création.
En arpentant les rayons de sa bibliothèque personnelle, l'écrivaine nous invite à nous réchauffer chez Woolf, Hugo, Melville, Bachelard bien sûr et surtout Yourcenar. L'occasion pour elle d'interroger la puissance symbolique du feu, mais aussi notre rapport à la rêverie, à l'imprévu et à l'imagination.
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