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Patrice Robin a passé son enfance et son adolescence dans l’ouest de la France, région dont il s’est éloigné progressivement à compter de ses 18 ans. Un éloignement géographique, mais aussi social et culturel, de sa famille de petits commerçants et d’artisans. Il a fait de cet éloignement social, conséquence d’un choix de vie professionnelle précaire, tout entière centrée autour de l’écriture, le sujet d’un de ses livres précédents, Le Commerce du père (2009). C’est celui d’ordre culturel qu’il tente de dire aujourd’hui dans Quitter l’Ouest, et cela à l’occasion de son vingt-quatrième déménagement et de l’installation dans ce nouvel appartement de quelques objets l’accompagnant depuis des années : deux montres de gousset ayant appartenu à un grand-oncle paysan, homme doux pour lequel, enfant, il se sentait plein d’empathie ; le portefeuille en cuir de son grand-père maternel, marchand de bestiaux de son état ; les outils de bricolage de son père, devenus les siens, provenant tous de la quincaillerie familiale ; un livre : Camus par lui-même de Morvan Lebesque, monographie de l’auteur qui a marqué ses années de lycée ; une reproduction de L’Amandier en fleur de Bonnard, œuvre lumineuse qui l’accompagne depuis plusieurs dizaines d’années ; le piano de D., sa compagne, entré dans sa vie avec elle ; deux autoportraits de peintres du Quattrocento, le premier, de Filippino Lippi, au regard un peu distant, teinté d’une légère inquiétude, le second de Masaccio, attentif, dans lequel l’auteur croit lire une lueur de bienveillance.
Quitter l’Ouest tente de dire, via ces objets, au plus près du réel, le monde d’où l’on vient et celui dans lequel on vit aujourd’hui, le chemin qui conduit du premier au second, l’équilibre dans lequel on se tient entre les deux, mais aussi le désir profond, depuis toujours, de vivre la vie que l’on s’est choisie.