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En 1962, les agents du KGB saisissaient au domicile de Vassili Grossman son roman Vie et destin. Une grande fresque où l'écrivain avait réuni toutes les vérités sur la terreur de l'ordre stalinien. Le pouvoir pensait faire disparaître cette voix qui, avant Soljenitsyne, osait dire l'imposture du régime.
À l'heure de la guerre menée contre l'Ukraine par une Russie qui a restauré un régime de terreur intérieure, l'oeuvre de Grossman résonne de façon saisissante. N'aurait-il pas écrit pour notre présent ? Le lire, c'est en effet éprouver ce choc : le monde que le Kremlin veut faire triompher, c'est le soviétisme du siècle passé qui se survit et se réinvente. Mais la lecture de Grossman promet plus encore que cette clairvoyance. Fréquenter cette oeuvre, c'est éprouver tout autant la force bienfaisante d'un regard, d'une compassion, d'une intelligence du coeur. Jusqu'à sa fin, Grossman aura protesté en faveur de l'humanité, au fond des camps perdus du goulag comme au seuil des chambres à gaz. Contre le chantage du mal, il enseigne qu'il existe une « banalité du bien ». Sans naïveté, avec toute la crédibilité d'une parole formée au creuset de l'expérience du pire. Le suivre sur ce chemin, c'est opposer au pessimisme ambiant l'affirmation qu'il y a des ressources de l'humain invincibles. Une voix de la résistance profondément humaine et inspirante, d'une actualité saisissante.