
Sur nos lèvres sommeille une éternité, plus grande que cet espace, vide,
face à notre regard. Et les mots, dès qu'ils se libèrent du mental, commencent
leur danse sur les lèvres, d'où ils déversent notre folie à toutes
choses de ce monde, la langue. Le monde a sa propre langue (Husserl)
et la langue son propre monde. Là, « Versée labiale » ne se veut pas
poème du regard, mais de la forme, qui cherche à vivre avec son informe :
poésie de volume et d'espacement.
Y.R
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